La relation entre No Code et Low Code est souvent mal comprise. Plutôt que de les considérer comme des concurrentes, il est plus judicieux de les voir comme des approches complémentaires au sein de la boîte à outils numérique de la DSI.
Par exemple, le No Code est parfait pour la gestion des projets nécessitant rapidité et simplicité. Ainsi pour des besoins non-complexes, ou pour des prototypes, le développement No Code permet de matérialiser une idée en un temps record sans avoir à écrire la moindre ligne. L’absence de code implique également moins de bugs potentiels et donc potentiellement moins de temps passé en tests et en débuggage. En revanche, la simplicité du travail No Code peut aussi représenter sa faiblesse, car pour des projets nécessitant des fonctionnalités avancées, des intégrations complexes ou à grande échelle, le No Code peut montrer ses limites.
Le Low Code quant à lui trouve sa force dans sa flexibilité. Il combine le meilleur des deux mondes : la rapidité et l’autonomie du No Code avec la personnalisation et la puissance du développement traditionnel. Les plateformes Low Code permettent des intégrations plus profondes avec d’autres systèmes, et peuvent gérer des applications plus lourdes et complexes, tout en proposant une interface agréable. Mais bien qu’il offre plus de flexibilité que le No Code, il requiert tout de même une certaine expertise pour être utilisé à son plein potentiel. De plus, bien qu’il accélère le développement, il n’est pas aussi rapide que le No Code pour des projets simples.